Source presse - du jeudi 8 octobre 2009 - Article de Charlotte GAZARIAN
Ceux qui souhaitent donner leur avis sur le projet vont devoir faire vite. L'enquête publique qui se déroule actuellement à la mairie de Bouvesse-Quirieu, au sujet de l'implantation de l'entreprise de tri et de regroupement "Chimirec", dans la commune, s'achèvera le 15 octobre.
Du coup, les membres de l'association "Sans nature pas de futur", qui s'opposent au projet, organisent une réunion d'information lundi 12 octobre, à Montalieu-Vercieu, jetant ainsi leurs dernières forces dans ce qui représente pour eux un vrai combat, en faveur de l'environnement.
« Il y a encore trop de personnes qui disent ne pas être informées, ou ne pas avoir saisi l'importance du projet, indique Mireille Alexandre, présidente de l'association. Lors de la réunion, ils pourront poser toutes leurs questions, on leur donnera une réponse claire et juste. »
« Encore trop de personnes disent ne pas être informées »
L'association pourra même répondre aux questions techniques, concernant les déchets triés, stockés, etc., certains membres ayant travaillé dans des entreprises traitant des matières dangereuses.
« Nous espérons qu'il y aura beaucoup de monde lors de cette réunion, lance la présidente. Nous allons évoquer la situation de Montmorot [ndlr : là où se situe le siège de Chimirec centre-est] et de Bouvesse-Quirieu, en faisant une mise au point des dangers réels liés à l'implantation de Chimirec. Après, les gens pourront aller en mairie, dire s'ils sont pour ou contre le projet et expliquer pourquoi. »
Dix arguments contre le projet Chimirec
Expliquer pourquoi elle n'est pas d'accord, c'est en tout cas ce que Mireille Alexandre a fait, auprès du commissaire enquêteur chargé de prendre les différents avis, en mairie. Celle-ci a ainsi mis en avant 10 arguments, comme le risque de pollution de la nappe phréatique, le trafic routier qui devrait augmenter, ou encore les emplois « illusoires » qui sont envisagés après l'installation de l'entreprise.
« Cette réunion, c'est la dernière chose que l'on peut faire avant la fin de l'enquête publique, confie la présidente. Après, advienne que pourra ! »