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12 juillet 2020 7 12 /07 /juillet /2020 09:09

RAPPEL, un an déjà ...

C' est avec beaucoup d' amertume que l' association " sans nature pas de futur " a appris officiellement lundi 15 juillet 2019, par recommandé avec A.R qu' elle avait été déboutée dans son RECOURS contre CHIMIREC, recours ADMIS en août 2018 en CASSATION au CONSEIL d' ETAT, service CONTENTIEUX,  contre l' AUTORISATION d' EXPLOITER accordée à la société CHIMIREC  par le Préfet de l' Isère  !

A première vue, le rapporteur public, monsieur Louis Dutheillet de Lamothe  et les juges de Versailles, sans chercher à ANALYSER  la situation particulière de notre combat contre l' implantation d' un site CHIMIREC, à proximité immédiate des habitations du village de Bouvesse Quirieu, mais également à 440 m du cimentier local ; 

ont suivi avec une CERTAINE COMPLAISANCE la RECOMMANDATION de notre ex Ministre de l' Ecologie et de l' Environnement  Mme ROYAL, entièrement gagnée à la cause de l' INCINERATION  ( lire les compte rendu d' activité de notre co incinérateur ) , où elle demandait précédemment au Président de la Cour d ' Appel de Lyon de CONDAMNER l' association " sans nature pas de futur " ( relire le courrier de Mme ROYAL sur le blog )  ...

Les juges et le rapporteur public de Versailles ont donc simplement décidé de suivre le Tribunal de la Cour  d' Appel de LYON et ses juges qui, précisons le, n' avaient pas véritablement lu le dossier puisque la Présidente de l' association avait du certifier qu' il n' y avait eu aucune installation de protection de la nappe phréatique, les travaux n' ayant jamais commencés, à part la destruction des espaces naturels où vivaient les tortues cistudes et autres animaux protégés  ...

POURTANT, nos avocats parisiens avaient justement signalé quelques points ESSENTIELS  pouvant faire ANNULER  cette autorisation, dont  :

- les RISQUES CUMULES  causés par la PROXIMITE  de installations classées polluantes  ...

- les NUISANCES ENVIRONNEMENTALES SUPPLEMENTAIRES  ( jugées INSIGNIFIANTES par le rapporteur public de Versailles ) ...

- l' implantation dans un site INAPPROPRIE, une ex petite zone agricole protégée, requalifiée par nos élus,  en zone ECONOMIQUE et INDUSTRIELLE, à proximité immédiate des habitations du village, aux frais des contribuables par dessus le marché   ...

-  l' INCOMPATIBILITE  de l' implantation d' une I.C.P.E  avec les dispositions du  S.C.O.T ... 

En outre, l' association devra verser 3 000 euros à CHIMIREC ...  

Comment est ce possible ?

Donner 3 000 euros à une Société précédemment condamnée  à une amende et peine de prison pour certaines graves malversations  constatées sur son site de Grez en Bouère ! 

Plus grave encore, amende et peine diminuées de moitié en appel ...

Il semblerait que la société CHIMIREC bénéficie d' une haute protection politique  ... ( celle semble t' il  d' un député : monsieur  T.SOLERE , ex salarié de CHIMIREC durant plusieurs années d' après la presse, voir Le Canard Enchainé, Médiapart, etc, et  ...

Il y a de quoi s' interroger sur la JUSTICE , qui condamne des petites associations ou citoyens ordinaires alors qu' elle distribue des non lieux à tout va pour certains représentants politiques tricheurs ou industriels pollueurs ?

CHIMIREC ne serait pas plus dangereux qu' un élevage de chiens d' après un représentant de la DREAL, en charge de la protection des populations ! DREAL qui avait donné un avis favorable à cette 2è  I.C.P.E le 2 mars 2011...

Un projet SUR et INNOVANT d' après nos élus locaux, ( revoir sur le blog la lettre du 4 juillet 2008 où il était demandé à chaque conseiller municipal d' être RASSURANT, CONVAINQUANT, PERSUASIF auprès de la POPULATION locale pour faire accepter ce projet ) élus pourtant chargés de protéger la santé et l' environnement des habitants de notre canton, il faut bien le rappeler  ... 

Tandis que que le Directeur général actuel de CHIMIREC, reconnaissait lui même dernièrement dans la presse à MURET (  lire La Dépêche ) que cela représentait  214 ACCIDENTS, dont 133 déversements ou dispersions de produits liquides ou gazeux, 41 incendies, 5 explosions, etc, etc ...

Cette implantation se fera sur l' ancienne zone agricole de Bouvesse Quirieu, discrètement  requalifiée en zone INDUSTRIELLE et ECONOMIQUE  par les élus locaux, aux frais des contribuables il est bon de le rappeler  ...

Nous ne remercierons pas le maire de Bouvesse Quirieu, salarié du cimentier local comme tous les maires de ce village depuis 1941, maire qui avait accordé le PERMIS DE CONSTRUIRE  à CHIMIREC le 5 janvier 2001  ...

Nous ne remercierons pas davantage le maire de Montalieu Vercieu, qui, pour échapper à la proximité de CHIMIREC qu' il voulait IMPOSER  à Bouvesse Quirieu, avait déménagé son entreprise de transports routiers ( dont il semblerait d' après certains documents que 60 % appartienne au cimentier )  à ARANDON, dans l' IMMENSE mais VIDE zone industrielle classée, bénéficiant d' un DECRET d' UTILITE PUBLIQUE de surcroît, spécifiquement crée pour accueillir des entreprises comme CHIMIREC,  et financée comme d' habitude  par les CONTRIBUABLES   ... 

Curieusement, la Société CHIMIREC a installé son bureau à ARANDON ! des vapeurs dangereuses s' échapperaient elles du cerveau de leurs employés de bureaux pour justifier cette implantation ?

Nous ne remercierons  également pas les élus du nord Isère, JUGES et PARTIES qui, à l' unanimité, avaient décidé d' implanter CHIMIREC dans la petite zone de Bouvesse Quirieu, à 220 m seulement des habitations de ce village ...

en particulier l' ex maire de Morestel, Conseiller général, vice-président de la C.C.P.C de Morestel, président du COMITE CONSULTATIF de CHIMIREC, notaire en charge de la vente des terrains de Bouvesse Quirieu à CHIMIREC ...

D' après ce personnage public qui se qualifiait lui même publiquement de primate réfractaire à l' Environnement,  les habitants du canton étant habitués à respirer de la " m.... ", ils pouvaient bien accepter un complément de pollution avec CHIMIREC  ...

Une pensée particulière pour le maire de Sermerieu, avocat de la communauté des communes pour la vente des terrains appartenant aux sections de communes de Bouvesse Quirieu, vendues à CHIMIREC sans CONSULTATION  des habitants de ce village ...

Contrairement à une loi pourtant encore respectée dans toutes les communes françaises, sauf dans le Nord Isère ...

 

Par contre, MERCI infiniment toutes les personnes qui durant plus de 10 ans ont bien voulu nous soutenir dans notre combat. 

Et merci également au journaliste  J.F JULLIARD du Canard Enchainé, ma bible,  de s' être déplacé à Montalieu Vercieu pour nous régaler  le 1er juin 2011 d' un article sur  " le gratin dauphinois d' ordures  ...

Voir également, sur le même journal, l' article du 19 juin 2013,  les activités empoisonnantes du roi de la dépollution, CHIMIREC, qui avait dilué des huiles contaminées au lieu de le purifier, huiles qui sont livrées aux cimenteries pour incinération ...

Seule la TRANSPARENCE FAIT RECULER LES ABUS  ...

A bientôt peut être  ...

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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 11:52
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27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 14:01

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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 10:34

 

LES PETITS ARRANGEMENTS ENTRE AMIS,  on connaît ...

Nous rappelons juste que c'est ce même cabinet AXE qui a fait l'étude de l'implantation du site Chimirec à Bouvesse Quirieu, 2è installation classée à proximité immédiate des habitations du village.

Méditons sur le comportement de certains élus, juges et parties dans ce projet ...

A qui cela profite t' il ?

Vous n' avez pas besoin de chercher loin ... Vos élus ont reconnu publiquement en mars 2015 avoir choisi BOUVESSE QUIRIEU à l' unanimité ...

INFORMATION :

fin 2015, CHIMIREC / APROCHIM continue de polluer à GREZ EN BOUERE ...

 

ARTICLE1 JDD 30 NOV 2011 (2)

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 10:36
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17 août 2017 4 17 /08 /août /2017 16:02
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21 juillet 2017 5 21 /07 /juillet /2017 11:24
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29 mai 2017 1 29 /05 /mai /2017 11:56

Depuis 2015, nous avons appris grâce aux Canard Enchainé et à Médiapart que CHIMIREC/APROCHIM avait, depuis 2011  comme représentant à l'international, le député T. SOLERE, avec un salaire de 12 000 euros/mois ...

On comprend mieux pourquoi la France devient la poubelle du monde entier !

Grez-en-Bouère Aprochim./ CHIMIREC

Les élus de Bouère s'opposent au développement international de l'entreprise.

Face au développement d'Aprochim, avec le traitement de transformateurs algériens ou boliviens, notamment, la mairie de Bouère s'associe aux opposants. Explications:

Mercredi 10 juin 2015, la société Aprochim, filiale du groupe CHIMIREC, a présenté un bilan de son fonctionnement récent ainsi que ses perspectives de développement pour l’année 2015.

Un développement qui passe par l’international.

En effet, comme déjà annoncé auparavant, Aprochim a obtenu l’autorisation de traiter

des transformateurs provenant d’Algérie et de Bolivie. Il s’avère que la liste s’est élargie avec

la Turquie, la Bosnie ainsi que l’Égypte. « Cela représente une augmentation de 32 %

de la production totale 2 014 et des concentrations en PCB décuplées », s’alarme le

collectif PCB53, dans un communiqué de presse.

« C’est la goutte de PCB qui fait déborder le transformateur ! »

Les opposants continuent.

Cet inventaire à la Prévert, appelé à s’enrichir rapidement si l’on ne réagit pas,

ne peut être accepté par les riverains et les agriculteurs. Touchés de plein fouet

par des pollutions à répétition, sous séquestres et pour beaucoup non indemnisés…

C’est la goutte de PCB qui fait déborder le transformateur !

Dans leur combat, les associations environnementales engagées dans le collectif ont reçu le

soutien du conseil municipal de Bouère. Celui-ci souhaite « solliciter le préfet de la Mayenne

pour la suspension du traitement des transformateurs venant de Bolivie et d’Algérie ».

Une « marque de soutien très importante », peut-on lire dans le communiqué.

Pour le collectif, le traitement de ces produits hautement contaminés ne peut être envisagé

avant « qu’un véritable test des installations au niveau de production autorisé par l’arrêté

ait été organisé, que la compatibilité de l’entreprise avec le monde agricole soit

démontrée par la contre-expertise menée par les experts de l’INERIS (experts du risque

industriel) et l’ONIRIS (experts vétérinaires), et que les victimes des premières pollutions

aient été indemnisées. »

La préfecture a promis de répondre rapidement à la municipalité de Bouère.

Fabien Chauvel

source : http://www.lesnouvellesdesable.fr/2015/06/11/aprochim-les-elus-de-bouere-sopposent-au-developpement-international-de-lentreprise/

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4 avril 2017 2 04 /04 /avril /2017 14:28
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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 17:34

Haut Anjou > Vendredi 14 Décembre 2012 > Château-Gontier

Entre Taude et Bellebranche : Aprochim en flagrant délit de pollution

 

Si elle s'est astreinte au silence pendant un an, «pour ne pas en rajouter», souligne Benoît Marichal, l'association entre Taude et Bellebranche a décidé de reprendre publiquement la parole, en lien notamment avec le dernier épisode de pollution au PCB constaté dans l'environnement de l'entreprise Aprochim.

Un déni insupportable

D'un point de vue moral, ETB estime le déni de l'entreprise «de moins en moins supportable. Depuis deux ans l'industriel a toujours cherché à minimiser sa responsabilité.

Lors de la CLIS du 9 octobre 2012 il admettait enfin une corrélation entre la pollution dans l'environnement et le traitement des transfos à huile.»

Mais revirement de situation à la CLIS du 3 décembre.

«Aprochim a ressorti ses arguments récurrents pointant les feux de broussailles, de bâches usagées, d'emballage de produits phytosanitaires, les travaux dans les champs, etc...»

Pour l'association, «ce déni est à l'origine de toutes les difficultés d'indemnisations.

Construit et assumé, il n'est plus acceptable et ruine le crédit des dirigeants de l'entreprise.»

ETB fait par ailleurs le constat que «l'industriel se livre dans le même temps à une guérilla judiciaire contre des membres d'associations, des anciens salariés, des hommes politiques....

Comment ce fait-il qu'il faille des années pour avoir le début d'un commencement de procès contre Aprochim quand il leur suffit de cinq mois pour clouer au pilori quiconque ose s'opposer à eux ?» Et de dénoncer : «Cette inégalité des armes est condamnable».

Entre Taude et Bellebranche demande à Aprochim et au groupe Chimirec «d'arrêter de communiquer sur le “développement durable” et de simili normes de qualité qui ne sont ici que poudre (de transfos KS) aux yeux.

On ne peut pas exiger le silence des uns et communiquer à outrance en piétinant leur détresse.»

Une pollution suivie en direct

Concernant le nouvel épisode de pollution, ETB fait d'abord remarquer la nouveauté importante : «cette fois par rapport à la première pollution nous disposons pour comprendre de mesures PCB dans l'environnement faites avant l'évènement que nous pouvons comparer à celles relevées après». Et de rappeler la chronologie : «En juin toutes les mesures PCBDL étaient retombées en-dessous de 1pg de PCB-DL dans les parcelles situées à moins de 400m de la source. La nouvelle pollution a démarré la semaine du 9 au 13 juillet et a duré au plus trois semaines. Conséquence : en septembre, les parcelles situées dans la zone des 400m sont remontées à plus de 3pg (près de 3 fois la norme) et début novembre des bêtes saines avant l'été ont été fortement imprégnées sur une exploitation témoin, entraînant la mise sous séquestre du troupeau récemment réintroduit, et situé à plus de 1200m de l'usine, montrant un impact largement supérieur aux 400m, périmètre dans lequel l'entreprise endosse sa responsabilité.»

Une pollution beaucoup plus impactante que prévue

Avec ces nouvelles données, l'association affirme : «contrairement à ce que l'on croyait la contamination n'est pas uniquement liée à une exposition longue et de faible intensité. En fait, il est désormais certain qu'un évènement relativement circonscrit dans le temps peut aussi avoir un effet très important sur le milieu agricole extrêmement réceptif et fragile avec une contamination des troupeaux et des fourrages très rapide.» S'il existe bien un plan de surveillance pour détecter la pollution, ETB regrette le décalage entre la rapidité de l'impact sur l'environnement et le temps de réaction de l'entreprise. «Parce que toutes les analyses demandent un délai de réalisation de 5 semaines incompressibles

Aprochim conteste la mise en demeure sous 8 jours de respecter les valeurs limites.» Pour ETB, «ceci pose la question cruciale suivante : comment accepter une industrie capable d'impacter très fortement son environnement en moins de 3 semaines ... quand son temps de réaction avoué est d'au moins 5 semaines ?»

Des mesures préfectorales courageuses

ETB souligne : «la décision de Mme la Préfète d'interdire le traitement des transformateurs allemands est une mesure courageuse et de bon sens, même si elle ne constitue qu'une étape.» Et de rappeler : «les collectivités, l'Etat, les associations, les riverains ont donné deux ans à la société pour mener à bien «sa mission sociale et environnementale» : traiter sans polluer et faire vivre des salariés qui sont souvent nos voisins et dont nous voyons la douleur.

Nous constatons pour l'heure son échec total.»

Et de conclure que : «Aprochim devrait recentrer ses priorités d'une communication douteuse, de réactions juridiques ultra agressives vers la recherche de véritables solutions techniques sans quoi son avenir nous paraît menacé».

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Présentation De L'association

  • : Blog de Sans Nature Pas De Futur
  • : Respect de la Nature et de l'environnement sur la commune de Montalieu-Vercieu 38390 Association de protection de l’environnement et de la santé en Rhône-Alpes. Risques liés aux déchets industriels dangereux proches habitations
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