www.pierre.ivanes.free.fr : link
Faisant suite à nos différents articles sur ce sujet, nous avons été contacté par un membre de l'association de Pierre IVANES qui se bat pour dénoncer cette affaire plus que scandaleuse !
Bonsoir,
Merci beaucoup pour votre prompte réponse tellement encourageante; et d'autant plus que vous êtes une petite structure : si cela peut vous encourager, Pierre Ivanès a commencé absolument seul, et c'est lui qui a fait ensuite tout le travail, même si sa petite association en a fédéré d'autres officiellement. A 87 ans aujourd'hui, il continue à se battre, parce qu'il sait qu'il le fait pour une bonne cause, et que cela laisse toujours des traces. Et même s'il n'est pas reconnu, son travail récupéré sans vergogne, les responsables toujours pas
poursuivis, l'incinérateur a cessé de polluer, on est toujours en phase judiciaire, c'est déjà ça ! Et ce sont toujours les petites structures qui sont les meilleurs lanceurs d'alerte, les grosses sont souvent "polluées" par les subventions, les relations avec les élus ou les entreprises...
Bon courage à vous, merci encore !
ALERTE CITOYENNE SAVOYARDE
à lire et à diffuser SVP !
ALERTE CITOYENNE SAVOYARDE à lire et à diffuser SVP !
Bonjour,
Vous avez cité un article du Dauphiné Libéré, qui parle effectivement rapidement du dernier rebondissement concernant le procès devant le Tribunal Correctionnel d'Albertville les 29 et 30 NOVEMBRE prochains, de la fameuse "affaire de la dioxine" d'Albertville (qui a fait tant de bruit depuis 2001). Le savoyard bénévole associatif de 87 ans qui a été le témoin et acteur principal de l'affaire voudrait qu'on rende publique et avec véracité la totalité du scandale en cours, qui touche une affaire d'envergure au moins nationale !
Merci de lire avec attention son site, très complet et sérieux, et de le
diffuser largement autour de vous (si vous en avez le temps, REGARDEZ AU MOINS LA PREMIERE PAGE ACTUALITES mise à jour régulièrement!) SITE www.pierre.ivanes.free.fr
On est littéralement en train d’enterrer les responsabilités dans les pollutions de « l’affaire de la dioxine de l’incinérateur de Gilly », qui avait pourtant fait les Unes en 2001 (à la fermeture de l’incinérateur, la France entière, voire l’Europe ont eu pléthore d’informations concernant les pollutions, le foin contaminé, le bétail abattu, les habitants affolés)…Depuis, le cas de Gilly était devenu emblématique de la Veille Ecologique et du Principe de Précaution, même au niveau européen et international.
Or, coup de théâtre : le SIMIGEDA (syndicat D’ELUS DE LA REPUBLIQUE, PROPRIETAIRE ET GESTIONNAIRE de l’incinérateur !) vient juste d’être retiré de la liste des mis en examen au prochain procès devant le Tribunal Correctionnel d'Albertville les 29 et 30 NOVEMBRE. Comme « Personne morale » à la barre, il ne restera plus que la société privée exploitant l’incinérateur (et des personnes physiques, isolément) ! La recherche des responsabilités est donc complètement faussée, alors même que les fautes retenues étaient complexes à prouver.
Pierre Ivanès résume cette actualité judiciaire dans son site (première page), en reprenant également LES FAUTES QUI LUI SEMBLENT NE PAS AVOIR ETE PRISES EN COMPTE DANS L’INSTRUCTION JUDICIAIRE DEPUIS 2002.
Vous trouverez tous les liens dans le site avec l’Historique des pollutions et des alertes environnementales depuis 1992, les Volets Judiciaire et Réglementaire…
Pierre sait de quoi il parle, contrairement à beaucoup (on a lu et entendu
beaucoup de désinformation, sensationnalisme, récupération voire censure : voir (NB*), étant un ACTEUR ASSOCIATIF ESSENTIEL DANS LE COMBAT CONTRE L’INCINERATEUR.
Il a été le SEUL (et en associatif indépendant des partis, ce qui est très important de souligner dans cette affaire) à interpeller inlassablement élus et responsables de l’incinérateur BIEN AVANT sa fermeture médiatisée de 2001. Il a porté plainte avec la FRAPNA-Savoie/France Nature Environnement (avec parmi les
chefs d’accusation celui de Pollution du milieu…), plainte à laquelle le juge n’a jamais répondu. Heureusement l’association Bien Vivre à Grignon qu’il avait créé est l’une des rares à être restée partie civile.
Les savoyards eux-mêmes sont perdus dans les rebondissements judiciaires égrenés pêle-mêle depuis 2002, voir tellement écoeurés qu’ils ne suivent plus ces péripéties.
Or nous arrivons au procès clé de cette affaire devant le Tribunal Correctionnel d’Albertville, supposé faire toute la lumière sur ces évènements dramatiques et en retrouver les responsables.
La disparition du SIMIGEDA au procès apparaît évidemment comme un grossier « tour de passe-passe » (ce syndicat local d’élus a été dissous cette année sous prétexte de fusion au niveau départemental), qui vient d’être annoncé en octobre. C’est un scandale (politique ou judiciaire) sans précédent, qui fausse complètement la recherche des responsabilités. Un récent article de l’hebdomadaire La Savoie interviewant le maire d’Ugine sur cette dissolution laisse les associations et les plaignants (malheureusement tous les plaignants
individuels ont été déboutés, mais il reste 6 associations) sidérés devant tant de cynisme.
A l’heure où les citoyens demandent de la transparence, de l’honnêteté de la part leurs élus, où l’on parle tant d’écologie ; où le Principe de précaution est invoqué dans la Constitution, il nous semble irréel que ce dernier rebondissement, la veille du dernier procès tant attendu, puisse passer en silence !
A quoi sert le travail bénévole des « Lanceurs d’Alerte » associatifs ou
scientifiques si les responsables des pollutions évitent tranquillement, non seulement d’être poursuivis, mais simplement d’être interrogés à la barre, et qu’en plus leurs manœuvres soient ignorées du grand public ?!
Le site est régulièrement mis à jour…Merci beaucoup de le lire attentivement, et d’avertir vos lecteurs de ce qui est en train de se passer.
Merci à vous
Cordialement,
Le gestionnaire du site www.pierre.ivanes.free.fr,
NB* : la médiatisation précédente de l’affaire, la désinformation, le manque de sérieux :
Pierre Ivanès (voir son cv dans l’onglet « qui-suis-je » en haut de page) a été président-fondateur de l’association locale Bien Vivre à Grignon (une des rares à être toujours partie civile au procès), puis correspondant de France Nature Environnement, scientifique devenu spécialiste des déchets. Il connaît parfaitement les responsabilités en cause pour avoir inlassablement prévenu des pollutions les habitants (passifs à l’époque !), les responsables de l’incinérateur et les élus (droite, gauche et Verts du SIMIGEDA, on ne le dit jamais !), en seul bénévole (et associatif indépendant) à le faire bien des années avant les analyses officielles de 2001. Il avait notamment créé des collectifs associatifs de Savoie (CAS,CATBA), associations dont il a fait le travail absolument seul dans cette affaire, il accepte enfin à 87 ans de le dire
clairement sans fausse modestie !
Cette affaire a malheureusement souvent laissé place au sensationnalisme ou à la récupération politique. Même la création de l’ACALP (pourtant très prometteuse grâce au nombre de ses adhérents et plaignants individuels, hélas tous déboutés ensuite) a faussé le travail sur les vraies responsabilités, en occultant l’historique complet de l’affaire, en laissant croire qu’elle était à l’origine du combat contre l’incinérateur (alors qu’elle a été créée juste APRES la fermeture de l’incinérateur en 2001 !), en occupant le devant de la scène médiatique (les responsables de l’ACALP étaient des Verts politiques locaux, dont l’un siégeait au SIMIGEDA et avait voté toutes les décisions pour l’incinérateur !). Le maire de Grignon, sourd aux alertes de l’association Bien Vivre à Grignon, a osé se poser en sauveur en 2001, soutenu par la Gauche locale. Tout ceci n’est pas très joli-joli, et désolant quand on est un écologiste convaincu, mais bien peu de citoyens, même de savoyards, sont au courant de tout cela ! L’accent mis sur « l’affaire sensible » de la juge Hélène Lastera (récemment a été assez commenté le film « La juge et la dioxine » de Clarisse Feletin, qui montre les tentatives de désaisissement de cette juge) a même paradoxalement occulté les enquêtes essentielles sur le fond, les responsabilités dans cette dramatique affaire de pollutions…
Nous sommes nombreux à espérer ENFIN, à l’occasion de ce procès, voir la réalité de l’affaire révélée, les responsabilités clairement exprimées, donc voir expliqué et diffusé le combat associatif et le travail exceptionnel de M. Pierre Ivanès. A 87 ans, ce montagnard épris de nature suit toujours cette affaire avec autant de rigueur et de passion pour la Justice et la vérité. Il a créé ce site dans ce sens, en sortant ses archives de bénévole associatif, courriers de l’époque à l’appui, et tous les faits rapportés sont aisément vérifiables.
________________________________________