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Société | Déchets australiens :
Le 26 mai 2014, TREDI a annoncé qu'elle avait été choisie par le groupe ORICA pour traiter et INCINERER son stock historique de 15 000 tonnes de H.C.B, un produit soupçonné d' être cancérigène, ( interdit en France et en Europe depuis 1981 ) et dont l'exportation est INTERDITE par la Convention de Bâle.
En REALITE, la convention de Bâle AUTORISE l'exportation des H.C.B en cas de circonstances exceptionnelles, comme l'incapacité du pays d'origine à traiter ses déchets.
Mais, des DEROGATIONS sont délivrées, ce qui n'est pas justifié, c'est pour cela que le Danemark et l'Allemagne ont refusé ces importations !
En Australie, les habitants ne veulent pas d'incinérateur !
et les FRANCAIS, leur a t'on demandé leur avis ?
Nous savons tous que les normes concernant les rejets en sortie de cheminées doivent être REEVALUEES pour assurer une réelle protection contre la pollution atmosphérique industrielle !
RESPIRER nuit gravement à la santé à proximité d'un incinérateur où d' un co incinérateur !
A part les industriels qui ont signé ces contrats en pratiquant le chantage à l'emploi, qui profite réellement de ces tambouilles juteuses de recyclage ?
On peut remarquer avec indignation que notre pays semble devenir la poubelle du monde !
Suivant Marianne n°892, le business des déchets est en pleine expansion ! Ca rapporte GROS et ça pollue BEAUCOUP ...
SALAISE-SUR-SANNE
Déchets australiens : chaque partie campe sur ses positions
Pour le moment, Tredi est toujours dans l’attente du feu vert des autorités françaises pour traiter
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Face à la polémique qui enfle, portée par les associations environnementales et par certains élus quant à l’arrivée annoncée de déchets australiens à Salaise-sur-Sanne, Tredi a décidé, mardi, d’organiser un comité de pilotage exclusivement sur ce dossier. Outre Tredi, la Dreal [Directions régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement], la commune de Salaise-sur-Sanne et l’association Vivre ont participé à cette réunion.
Alors que le dossier est toujours examiné par les services de l’État qui doivent se prononcer sur sa faisabilité, Tredi a profité de ce comité pour faire le point sur la situation. Pour cela, l’entreprise avait invité Ron Mac Dowall, aujourd’hui consultant, qui a notamment travaillé sur la rédaction de la convention de Bâle réglementant le transport des déchets toxiques.
Déchets importés et « volonté politique »
« In fine, M. Mac Dowall a convenu que l’absence d’installation adaptée en Australie pour traiter ce genre de déchets est due à un manque de volonté politique du gouvernement, face aux habitants qui ne veulent pas d’incinérateur, d’où l’importation de ces déchets » insiste pour sa part Jean-Luc Perouze pour “Vivre”.
L’association de défense de l’environnement est toujours farouchement opposée à ce projet et au transport par mer du HCB, jusqu’au Havre (via Singapour, Suez et le Portugal selon Tredi), ce produit s’avérant extrêmement dangereux pour les fonds marins. Vivre assure également que Tredi « a tout fait pour essayer de nous convaincre en évoquant l’avenir des emplois sur le site, le développement de la zone industrialo-portuaire, le savoir-faire de l’entreprise ».
Une réunion plus large avec l’ensemble des associations et des élus des communes concernées se situant autour du site a suivi le comité de pilotage. A priori sans convaincre pour autant la majorité des participants « qui a demandé que ces déchets soient bien traités en Australie » assure Jean-Luc Pérouze.