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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 17:47

 

 

Etude interessante sur la relation entre certains polluants COV chlorés et autres et les effets systémiques par inhalation, effets cancérigènes.etc.... 

http://www.invs.sante.fr/publications/2009/composes_organiques_volatiles_rhone_alpes/rapport_zi.pdf

link

pages : 74

 

A lire page 1

Certaines zones en Rhône-Alpes concentrent à la fois de nombreuses industries, un important trafic 

routier et de grandes populations, ce qui pose la question de l’impact sanitaire des émissions 

atmosphériques sur ces zones.  

Trois zones ont été retenues pour l’étude, où l’industrie chimique est particulièrement implantée : 

le sud lyonnais (Pierre-Bénite, Saint-Fons), le sud grenoblois (Pont-de-Claix, Jarrie) et la moyenne 

vallée du Rhône (Roussillon, Salaise-sur-Sanne). 

Dans un but d’information des acteurs locaux et d’aide à la définition de priorités d’action en matière 

de réduction des émissions, l’objectif de l’étude était de s’appuyer sur la métrologie pour : 

- évaluer les expositions chroniques par inhalation aux COV, HAP et métaux lourds émis par les 

sources extérieures de pollution dans les quartiers les plus exposés à ces sources sur les zones 

d’étude ; 

- estimer les risques sanitaires potentiels associés à ces expositions. 

Les mesures ont été financées par la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (Drass) 

de Rhône-Alpes. Elles ont été réalisées par Atmo Rhône-Alpes en 2006/2007 avec 2 ou 3 points 

de mesure par zone d’étude, 4 campagnes de mesures (une par saison) pour un total d’environ 36 

jours de prélèvement pour chaque polluant et chaque point de mesure. Atmo Rhône-Alpes a 

rédigé un rapport indépendant détaillant les résultats métrologiques. 

Onze COV chlorés, 5 COV précurseurs de l’ozone, 2 aldéhydes, 4 métaux lourds et 15 HAP ont 

été retenus pour l’évaluation des risques sanitaires. Pour beaucoup de ces polluants, les 

concentrations mesurées étaient assez variables d’un jour à l’autre avec, parfois, des pics 

importants de pollution. Dans ces conditions, les jours échantillonnés pouvaient avoir une influence 

sur les concentrations d’exposition moyennes annuelles calculées. D’autre part, il a été fait 

l’hypothèse que les concentrations mesurées en 2006/2007 permettaient d’estimer les expositions 

moyennes des personnes sur de longues périodes. Ceci a constitué l’incertitude majeure de 

l’évaluation des risques. Pour beaucoup de polluants, les concentrations mesurées sur les 

différents points de mesure d’une même zone étaient assez proches, ce qui a permis de 

considérer une certaine homogénéité des expositions dans les quartiers entourant les points de 

mesure. Mais des situations particulières ont été identifiées pour certains polluants à proximité de 

certains points de mesure. Malgré ces limites, l’étude a montré l’intérêt de s’appuyer sur des 

mesures pour évaluer les risques sanitaires par inhalation associés aux émissions de COV, HAP 

et métaux lourds. 

L’évaluation des risques a fait ressortir qu’il n’y avait pas d’effet systémique attendu sur les zones 

d’étude en lien avec les expositions étudiées mais que les expositions par inhalation à certains 

COV étaient susceptibles de générer des risques cancérigènes. Il s’agissait notamment :  

- pour la zone du sud lyonnais : du chlorure de vinyle monomère (en particulier sur Saint-Fons), 

du benzène, du 1,3-butadiène, du tétrachloroéthylène (sur Pierre-Bénite et Saint-Fons), de 

l’acétaldéhyde (sur Saint-Fons) ; 

- pour la zone du sud grenoblois : du formaldéhyde (sur Jarrie), du benzène, du 1,2-

dichloroéthane (sur Jarrie) ; 

- pour la zone de Roussillon : du benzène. 

D’un point de vue sanitaire, ces COV sont donc apparus comme ceux devant faire l’objet d’actions 

prioritaires de réduction des émissions.  Cependant, les concentrations d’exposition par inhalation 

à certains COV dans les zones d’étude, associées aux sources extérieures de pollution sur ces 

zones, étaient plus faibles ou du même ordre de grandeur  que les concentrations d’exposition à 

l’intérieur des logements de l’ensemble de la population française (du fait des sources intérieures 

de pollution). 

Par ailleurs, les nombres potentiels de cas de cancers en excès sur les zones d’étude susceptibles 

de survenir en lien avec les expositions étudiées (sous l’hypothèse de concentrations d’exposition 

similaires dans le passé et dans l’avenir) restaient très faibles, au regard du nombre total de cas attendus. 

source : http://www.invs.sante.fr/publications/2009/composes_organiques_volatiles_rhone_alpes/rapport_zi.pdf

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