Article du 27 novembre 2008 - Le Dauphiné Libéré
Chimirec est une entreprise spécialisée dans la collecte et le traitement de déchets industriels dangereux. Après s'être vue refuser son implantation à Villemoirieu, car le site n'était pas adapté, notamment à cause de la présence d'une nappe phréatique à un mètre sous le sol, elle envisage de faire construire sa plateforme de conditionnement à Bouvesse-Quirieu, sur un terrain d'environ 4 ha. « Ce n'est pas une entreprise anodine, explique Jean-Claude Prioux, président de l'association écologiste l'Ours. Elle réceptionnerait les déchets les plus dangereux, toxiques ou explosifs, alors que la nappe est au niveau du sol, et qu'à 600 mètres de là, on a plusieurs lotissements, un groupe scolaire, la gendarmerie, un supermarché... »
L'association fait d'ailleurs circuler une pétition auprès des habitants de Bouvesse et des communes alentour. « On ne peut pas d'un côté vouloir développer le tourisme de la Vallée Bleue, et de l'autre implanter des usines polluantes », poursuit Jean-Claude Prioux.
Des emplois à la clef
Du côté de la communauté de communes du Pays des Couleurs, aménageur, on joue la carte de la concertation. « On a mis en place un comité consultatif, qui regroupe associations écologistes, riverains, services de l'État et représentants de la communauté de communes, explique Olivier Bonnard, son président. Ce, dans le but de faire remonter toutes les questions à l'entreprise Chimirec. » La première réunion avait lieu hier. Le maire de Bouvesse-Quirieu, Jean-Claude Champier, qui espère que 50 emplois seront créés, « ne comprend pas pourquoi certains s'agitent alors que Chimirec ne nous a même pas encore envoyé de dossier. » Pour l'heure, des études de sol sont pratiquées.
Pas pour l'opposition à tout prix
L'association naturaliste Lo Parvi, elle, est dans l'attente. « On ne prendra pas position tant qu'on n'aura pas de précisions, notamment sur le nombre et le nom des déchets stockés, explique son président, Lucien Moly. On sait que la liste, par rapport au projet de Villemoirieu, sera réduite, étant donné que la législation a évolué. » 153 produits étaient référencés. La Frapna et Lo Parvi, soulignent qu'elles « ne sont pas opposées » aux installations de conditionnement des déchets comme Chimirec. « Si elles répondent aux critères de sécurité pour les habitants et l'environnement, il n'y a pas de raison pour qu'on ne puisse pas les accueillir », souligne Lucien Moly.
Paru dans l'édition 38C du 27/11/2008 (40456)
Bonjour,
Ou en étes vous de votre implantation de chimirec?
car nous sommes dans le même cas avec l'implantation de EOVAL filiale de Veolia dans une graviere avec la nappe phreatique à 1.50m en dessous pour acceuilir une plateforme de trie et prétraitement de dechets dangereux.
merci de votre réponse , votre combat est aussi le notre et vous pourriez nous aider en nous donnant l'adresse de personnes qui puissent nous renseigner sur l'abandon du projet à Villmoirieu
Merci de votre attention
ecologiquement
Le president de Lafitte-envi.
Serge Burbail.
Source le dauphiné