La juge et l'affaire des dioxines - documentaire - société - France 2010 - Réalisation Clarisse Feletin
Pour Méditer
Notre rendez-vous hebdomadaire avec la Revue XXI et un zoom ce matin sur le documentaire " la juge et les dioxines " diffusé à la rentrée sur France 2.
Un coup de cœur de la Revue XXI. Le suivi au quotidien de l’instruction sur la pollution de l’incinérateur d’Alberville en Isère entre 2002 et 2007, avec Clarisse Feltin, la réalisatrice du film au micro d’Hélène Fily.
La juge et l’affaire des dioxines a reçu la mention spéciale au festival Figra.
Une chronique présentée aujourd’hui par Hélène Fily. (2'11") | |
Synopsis
Au Tribunal d’Albertville, une jeune juge d’instruction est en charge d’un délicat dossier de pollution industrielle : un incinérateur d’ordures défectueux semble être la cause d’une vague de cancers chez les riverains. L’incinérateur a été fermé, les habitants ont porté plainte... En suivant les étapes de l’enquête et de la procédure, le film explore le travail du juge d’instruction, ses responsabilités, ses certitudes et ses fragilités. Une enquête à charge et à décharge, exemplaire du fonctionnement du système judiciaire français.
Regarder un extrait du documentaire
Source : http://www.france-info.com/chroniques-france-info-revue-xxi-2010-08-22-la-juge-et-l-affaire-des-dioxines-478536-81-387.html
Le 9 septembre 2010 à 18h30 | ||
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LE FIL TéLéVISION - Comment ça travaille, un juge d'instruction ? Pour le savoir, la documentariste Clarisse Feletin a posé sa caméra pendant cinq ans dans le bureau de la jeune magistrate Hélène Gerhards-Lastéra, à Albertville, confrontée au délicat dossier d'une pollution à la dioxine. “La Juge et l'affaire des dioxines” est diffusé ce soir sur France 2, et histoire de vous donner envie de voir ce travail exceptionnel, la réalisatrice commente deux extraits du film.
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La première chose qui ressort de ses propos, de la définition qu'elle donne du métier de juge d'instruction, c'est que la justice est humaine et faillible, car rendue par des hommes qui sont eux-mêmes faillibles. Elle n'est pas dans l'affirmation constante. Elle doute. Bien sûr, elle est très jeune, elle sort juste de l'Ecole nationale de la magistrature, c'est la première grosse affaire qu'elle instruit... Mais, en même temps, c'est l'une des vertus cardinales de son métier. C'est sain pour un juge d'instruction de douter.
Du point de vue de la personnalité et des méthodes, on peut facilement l'opposer au procureur, qui lui est quelqu'un de très affirmatif, de très sûr de lui ; en c
On peut lire ceci :
....Nous la voyons obtenir sans aucun mal les aveux du directeur de la boîte, dépassé par les évènements : oui, lorsque les fumées devenaient trop chaudes, au point de menacer de faire éclater le oyer, ils ouvraient le "by-pass", un système de déviation qui permettait d'evoyer les déchets à l'air libre. D'Où des jets dedioxine 750 fois plus élevés que les normes admises. Sans compter les autres métaux lourds. "Tout le monde était au courant. Nous avions reçu des lettres du ministère de l'Environnement", dit-il avant d'être placé en garde à vue. Mais les soucis commencent très tôt pour Hélène Lastéra : lorsqu'elle interroge le haut fonctionnaire de la DRIRE (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement), officiellement chargée de sureveiller l'usine et d'informer le Préfet. IL A COUVERT le désastre écologique .....